Quelles sont énergies renouvelables adaptées à la RT 2012 ?

Énergies écologiques

Depuis le 1er janvier 2013, les nouvelles constructions dépassant les 50 m2 ou représentant plus de 30 % de la surface habitable existante doivent respecter la réglementation thermique 2012 (RT 2012). La RT 2012 a pour but de diminuer la consommation énergétique des nouveaux bâtis. Ainsi, votre maison ne devra pas dépasser les  50 kWhEP/(m².an).

Parmi les différentes réglementations, la RT 2012 impose d’utiliser au moins une énergie renouvelable (ER). Quel dispositif est le plus adapté pour vous permettre à la fois de respecter la RT 2012 et vous permettre de faire des économies ?

Découvrez dans cet article les différentes solutions possibles à intégrer à votre projet afin d’utiliser les ER, ainsi que les avantages et inconvénients de chacune de ces solutions. Vous découvrirez également les dispositifs qui ne sont pas considérés comme ER et que vous pouvez déjà écarter de vos plans.

Quels dispositifs respectent la RT 2012 ?

Le Chauffe-Eau Thermodynamique (CET)

Le CET permet de subvenir au besoin en eau chaude sanitaire (ECS) de toute votre maison. Son dispositif consiste en un ballon sur lequel est installée une pompe à chaleur. Le chauffe-eau utilise les calories présentes dans l’air afin de le chauffer et de le restituer ensuite au ballon pour produire de l’ECS. Finalement, le CET remplace le cumulus classique.

Avantages : 

  • Faible coût d’investissement (comptez entre 1000 et 2000 euros).
  • Jusqu’à 70 % d’économies sur vos factures.
  • Aide réduisant l’investissement : crédit d’impôt à 30% et Prime Energie.
  • Temps de chauffe très court (comptez 8h pour un ballon de 250 L).

Inconvénient :

  • Dispositif un peu bruyant.

Les capteurs solaires pour produire de l’ECS

Le chauffe-eau solaire individuel (CESI) permet de capter l’énergie solaire afin de la transformer sous forme de chauffage. Cependant, ce système doit être relié à un appoint afin de pouvoir répondre à vos besoins d’ECS lors des périodes de faible ensoleillement. Votre appoint peut être électrique et posséder une résistance classique ou être relié à votre chaudière.

Avantages : 

  • Intéressant et performant dans les régions grandement ensoleillées .
  • Coût d’installation raisonnable (entre 4000 et 7000 euros).

Inconvénients :

  • Nécessite d’être souvent entretenu.
  • Ne fonctionne pas sans appoint pour compenser lors des journées moins ensoleillées .

Chaudière à micro-cogénération

Ce type de chaudière très souvent alimentée au gaz est un dispositif qui produit à la fois du chauffage et de l’électricité, et ce, à partir d’une même source. Les ressources produites sont dans un premier temps utilisées pour l’autoconsommation du logement et lorsqu’il y a un surplus, vous pouvez revendre vos ressources supplémentaires à EDF.

Etudes thermiques

Avantages :

Inconvénients :

  • Dispositif très onéreux (entre 10 000 et 20 000 euros).
  • Peu de professionnels sont habilités pour son installation.

Vous pouvez également opter pour d’autres dispositifs possédant une contribution aux ER supérieures ou égales à 5 kWhEP/(m2.an) comme :

  • Les pompes à chaleur.
  • Les poêles à granulés.
  • Les chaudières au bois.

Quels sont les systèmes ne respectant pas la RT 2012 ou n’étant pas bien adaptés ?

Voici les 3 dispositifs n’étant pas adaptés à la RT 2012 pour votre construction :

  • Les panneaux solaires photovoltaïques : bien qu’il eut été à la mode il y a quelques années, les panneaux solaires sont de moins en moins rentables, car EDF a fortement baissé ses tarifs de rachat.
  • Les mini-éoliennes : elles ne sont malheureusement pas bien adaptées à cause de leurs gênes visuelles, de leurs bruits et de leurs coûts d’installation.
  • Les inserts et cheminées : ils ne sont pas considérés comme ER à cause de leurs faibles rendements. Les inserts et cheminées ne sont pas étanches et seront refusés au test d’étanchéité de la RT 2012.

Clémentine

Clémentine travaille pour un Bureau d’Étude Thermique (BET). Écologiste dans l’âme, sa mission est de favoriser la transition et de la rénovation énergétique de l’habitat. Elle participe activement à la réduction de l’empreinte environnementale des logements.