À quelle réglementation thermique sont soumis les bâtiments existants ?

réglementation thermique

Lorsque l’on construit un bâtiment, nous sommes soumis aux réglementations thermiques (RT) en vigueur pour toutes nouvelles constructions. C’est également le cas lorsque l’on effectue des travaux dans un local ou une maison. Mais que stipule cette RT ?

Depuis le 1er novembre 2007, une réglementation thermique s’applique pour la rénovation de bâtiments déjà réalisés. Elle repose sur les articles du Code de la construction et de l’habitation ainsi que sur leurs arrêtés d’application.

Toute habitation, qu’elle soit collective ou individuelle, possédant une Surface Hors Oeuvre Nette (SHON) inférieure à 1000 m2 est soumise à cette RT. Découvrez toutes les spécificités des règles en vigueur pour la rénovation de bâtiments.

Quelles habitations sont concernées par la réglementation dans l’existant ?

Afin d’atteindre de bons objectifs de production énergétique, les rénovations sont réglementées. 4 pôles majeurs sont concernés :

  • L’isolation des murs.
  • L’isolation des toitures.
  • L’isolation des planchers bas.
  • Les parois vitrées.

Ainsi, si vous entreprenez un chantier d’extension, et que celui-ci n’excède pas 150 m2 et 30 % de la SHON, vous serez soumis à la RT dans l’existant « élément par élément ». En revanche, si l’extension excède cette SHON, vous serez soumis à la RT 2012.

Sont également exclus de la RT dans l’existant, les habitations :

  • Dont la durée d’usage n’excédera pas 2 ans.
  • Dont la SHON est inférieure à 50 m2.
  • Situées aux abords d’un monument historique ou classé.

Les règles pour l’isolation des murs

25 % des perditions d’énergie d’une maison passent par la mauvaise isolation des murs. Pour régler ce problème, les murs en contact avec l’extérieur ou séparant un local chauffé d’un local non chauffé sont soumis à la RT. Ces murs peuvent être composés de :

  • Briques.
  • Tous types de béton.
  • Bardage métallique.

Afin de calculer la performance énergétique, vous devez prendre en compte 3 caractéristiques :

  • La performance de la paroi maçonnée.
  • L’isolation existante.
  • L’isolation mise en oeuvre lors des travaux.

Concernant les murs en contact avec l’extérieur et adjacents à une toiture en pente de plus de 60°, la résistance thermique doit être supérieure à 2,3 m2.K/W sauf cas particulier.

Les murs en contact avec un local non chauffé devront bénéficier d’une résistance supérieure à 2,0 m2.K/W

Les règles pour l’isolation des toitures

30 % des perditions sont dues à la mauvaise isolation des toitures. Tous les types de toitures sont concernés par la RT. En revanche, si la pente de la toiture est supérieure à 60°, celle-ci est considérée comme un mur et est réglementé comme tel.

Selon votre toiture, différentes exigences s’imposent :

  • Pour les rampants de toiture de pente inférieure à 60° : 4 m2.K/W.
  • Pour les combles perdus : 4,5 m2.K/W.
  • Pour les toitures-terrasses : 2,5 m2.K/W.

Les règles pour l’isolation des planchers bas

7 % des déperditions se font par le sol. Ainsi, la RT concerne les sols en terre cuite ou en béton :

  • Pour les sols donnant sur l’extérieur ou sur un parking : 2,3 m2.K/W.
  • Pour les sols donnant sur un vide sanitaire ou sur un volume non chauffé : 2,0 m2.K/W.

Les règles pour les parois vitrées

Les fenêtres et portes-fenêtres concernées par la RT sont celles supérieures à 0,5 m2.

Pour tous les types de fenêtres, la production d’énergie du vitrage devra être inférieure ou égale à 2,0 m2.K/W.

N’hésitez pas à suivre les actualités concernant les matériaux à basse consommation comme votre type de chauffage afin de bénéficier d’une meilleure isolation, moins de déperditions et plus d’économies.

Clémentine

Clémentine travaille pour un Bureau d’Étude Thermique (BET). Écologiste dans l’âme, sa mission est de favoriser la transition et de la rénovation énergétique de l’habitat. Elle participe activement à la réduction de l’empreinte environnementale des logements.