Les différents types de défauts électriques

Le fonctionnement d’une installation électrique nécessite une certaine intensité de tension. Il y a un défaut électrique lorsque, au cours du fonctionnement des appareils, ses valeurs sont à la hausse ou à la baisse. Il en est de même pour les fuites de courant qui provoquent également des accidents et des incidents électriques.

Défaut électrique : la surintensité par surcharge

Dans les ménages, et plus précisément dans les installations d’intérieur, la surintensité par surcharge est le défaut électrique le plus courant. Elle se caractérise par le fait de brancher plusieurs appareils ou des appareils très énergivores sur une prise qui n’est pas en mesure de délivrer autant d’intensité en même temps. Cela peut être à l’origine d’un échauffement du circuit qui finit par causer des dommages lorsque rien n’est fait.

L’une des conséquences les plus immédiates de la surintensité par surcharge est le déclenchement du disjoncteur à la suite de branchements. Lorsque cela arrive, il est recommandé de débrancher les appareils avant de réarmer le disjoncteur. Si, après cela, le problème persiste ou s’aggrave, vous pouvez faire appel à un professionnel tel que cmonelec.fr pour un dépannage en urgence par un électricien chevronné.

Autre défaut électrique : la surintensité par court-circuit

La surintensité par court-circuit est souvent spontanée et peut mettre en péril la vie des personnes et certains biens.

Les types de courts-circuits

Un court-circuit arrive lorsque deux points de potentiels différents entrent en contact. La gravité d’un court-circuit peut dépendre de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment de l’humidité ou du fait que les isolants destinés à protéger les conduits électriques soient défectueux. On distingue en effet plusieurs types de courts-circuits selon les circonstances, la gravité, la durée ou l’origine.

Ainsi, on parle de court-circuit permanent lorsqu’il est suivi de coupure de courant pendant une longue durée et que l’installation ne peut fonctionner qu’après l’intervention d’un électricien. En revanche, un court-circuit auto-extincteur ne déclenche pas le disjoncteur et se résout de lui-même. On parle de court-circuit impédant quand les deux points d’un circuit entrent en contact par le biais d’un élément étranger tel qu’une branche d’arbre ou un objet humide. Outre ces types de courts-circuits, on distingue aussi :

• le court-circuit fugitif,
• le court-circuit mécanique,
• le court-circuit franc,
• le court-circuit monophasé,
• le court-circuit biphasé…

Dans tous les cas, faites appel à un électricien lorsque vous constatez que quelque chose ne fonctionne pas correctement.

Reconnaître et prévenir une surintensité par court-circuit

La surintensité par court-circuit est un défaut parfois difficile à détecter du fait de sa similitude apparente avec la surintensité par surcharge. Cependant, elle se manifeste par le déclenchement du disjoncteur, par l’apparition d’étincelles, et vous constatez une panne d’électricité ou l’apparition d’un arc électrique.

Ces signes peuvent déboucher sur un début d’incendie ou une électrocution. Pour prévenir ces dégâts, il est recommandé d’éviter d’utiliser un circuit au-delà de son potentiel et d’entretenir régulièrement votre installation.

La fuite électrique peut également arriver

La fuite électrique survient lorsque, à un niveau de l’installation, l’isolement est défectueux et que les fils conducteurs entrent en contact avec un élément ou un conducteur étranger. Ce défaut peut être à l’origine d’une surconsommation et d’une électrisation. Le moyen le plus rapide pour détecter que le courant s’échappe d’un circuit consiste à doter votre installation d’un disjoncteur différentiel.

Lorsqu’il y a une fuite électrique dans un ménage et que l’installation ne dispose pas de disjoncteur différentiel, ou que ce dernier est défectueux, il est difficile de le détecter et de le résorber à temps. Cependant, le fait que votre consommation semble augmenter alors que vous n’avez pas changé vos habitudes peut vous alerter. À défaut, c’est une électrisation qui vous mettra finalement la puce à l’oreille. Outre l’installation du disjoncteur différentiel, vous pouvez également installer une prise de terre ou, dans le meilleur des cas, décider de faire entretenir régulièrement votre installation.

Gare aux surtensions !

La surtension est marquée par la hausse subite de la tension électrique qui traverse l’installation. Ce défaut peut surgir suite à différentes situations. La première et la plus connue reste celle du coup de foudre. Elle résulte du contact direct d’un des conducteurs de votre installation avec la foudre. On assiste alors à une surtension qui se propage rapidement le long du conducteur.

La deuxième situation et la plus fréquente que l’on constate dans les ménages consiste à brancher et à faire fonctionner un appareil hautement consommateur d’énergie. Enfin, on parle de surtension lorsqu’une ligne de basse tension entre en lien avec une ligne de très haute tension par mégarde. Ces types de surtensions ont pour conséquence des pannes sur tout ou partie de l’installation. D’autres fois, les surtensions donnent lieu au grillage des ampoules et des appareils.

Pour réduire les risques de surtensions, l’installation d’un parafoudre ainsi que celle d’un onduleur sont autant de solutions à privilégier. Enfin, en temps de pluie ou d’orage, il est recommandé de débrancher les machines ou les appareils sensibles.

Baisse ou manque de tension : contactez aussi un électricien

En général, une partie du courant qui circule dans un conducteur électrique se transforme en chaleur. Lorsque ce phénomène se produit, on parle d‘effet joule. Néanmoins, à partir du moment où l’effet joule devient trop régulier et excessivement important, on observe un défaut électrique. Ce défaut se traduit par la baisse de la tension qui alimente les appareils et débouche sur des pannes et des dysfonctionnements.

Dans chaque pays, il existe des normes qui fixent le seuil de tension devant traverser chaque type d’installation. En France, il s’agit de la norme NF C 15-100. Ainsi, à chaque fois que la tension disponible se trouve largement en deçà du seuil prévu pour une installation, il y a baisse ou manque de tension.

Les signes qui indiquent sans équivoque une baisse de tension sont, entre autres, la faible luminosité des ampoules et l’impression que les appareils fonctionnent à un rythme plus faible ou plus lent que d’habitude. Ce qui fait la complexité de la baisse de tension est qu’elle a le plus souvent des origines extérieures à l’installation et qu’elle ne peut se résoudre que par l’intervention d’un électricien professionnel.

Vous connaissez à présent les défauts électriques les plus courants ainsi que leurs causes. En cas de panne ou de soupçon d’un problème électrique dans votre installation, pensez à faire appel à un professionnel pour une intervention rapide et efficace.